Du Rififi et des Frustrations ……………..
Lors de la présentation du projet du « Swiss Judo Open » certaines personnes (dont l’auteur de ces lignes) avaient émis quelques réserves concernant la date c’est à dire une semaine après les championnats d’Europe. La réponse à cette époque était que ce ne sont pas les mêmes judokas qui fréquentent les tournois B et les championnats d’Europe. Argument accepté.
Pourtant, lors de la première édition en 2007, l’organisateur annonçait dans sa publicité, la présence du cadre national au grand complet sur les tatamis. On connait la suite. Seuls quelques judokas du cadre national avaient participé au grand désespoir de l’organisateur.
Pour la deuxième édition « rebelote ». Mais cette fois, pour être sur que tous participeraient, le comité décidait à l’unanimité que les judokas qui ne participeraient pas seraient « Exclus du cadre national ».
Les athlètes du cadre national qui rentraient des Championnats d’Europe avaient d’autres projets en tête. Certains voulaient décompresser, d’autres partir en vacances, voire se refaire une petite santé après la « déroute » de Lisbonne. (Le mot déroute n’est pas de moi mais des journaux).
Certains athlètes avaient annoncé la couleur mais depuis quand un judoka suisse a-t-il le droit de discuter un ordre ? A Baar et à vos frais ou hors du cadre national, Rompez !
Tous des ingrats ces athlètes, surtout que le Président s’était donné la peine de leur rendre visite à Macolin au début de l’année. Bon, ce n’était pas vraiment pour les encourager mais pour rappeler qu’ils devaient arrêter de se plaindre et qu’il ne voulait pas voir d’articles « négatifs » dans les journaux sous peine de sanction. Autrement dit « Nous avons les moyens de vous faire taire ».
Cependant, face la fronde des athlètes, le coach national a estimé qu’il fallait lâcher un peu de lest. Après discussion avec son « chef » il envoyait aux frondeurs une lettre pour leur annoncer que leur participation n’était plus obligatoire mais laissée à leur libre choix. Et que leur présence était vivement souhaitée pour donner un entraînement aux « Kid’s » gratuitement, cela va de soi.
Frustration de l’Adjudant de Service qui ne peut pas utiliser son fameux « Catalogue de sanctions ».
Dans leur précipitation ils ont oublié les promesses faites à l’organisateur du tournoi et celui-ci n’a pas vraiment apprécié la situation. Frustré, et je le comprends, il a menacé de ne pas payer les chambres d’hôtel des récalcitrants. Cependant, il aurait dû se souvenir que parmi les nombreuses promesses faites au cours des 10 dernières années très peu ont été tenues.Mis au courant de la situation le matin du tournoi par son ordonnance le Président est arrivé de très mauvaise humeur et a donné du poing sur la table.(Il avait reçu dès le 15 avril une copie du mail adressé aux athlètes mais il a autre chose à faire que lire ces niaiseries).
Le spectacle n’était pas uniquement sur les tatamis mais également dans la tribune des officiels. Tous se sont fait remonter les bretelles histoire de leur rappeler « qui commande ». Bonjour l’ambiance.
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